MARATHON DE NEW YORK : episode 1 "ENJOY !"

La belle parenthèse NEW YORKAISE, vient de s'achever!

Nous avons débarqué à Roissy, ce matin à 8h30 après un départ à 19h (heure locale). Une nuit dans l'avion avec à l'arrivée un temps d'automne, pluie, brouillard et froid. Terrible pour le moral! D'autant plus que ce voyage (le premier pour les filles à l'étranger) à été globalement un vrai bonheur. Alors reprendre les contraintes et les emm.. du quotidien ne nous enchantent absolument pas. Mais bon, je ne suis pas là pour vous raconter mes états d'âme. Car si vous êtes devant votre écran à des heures parfois tardives (et oui, moi aussi je sais tout sur vous!) c'est évidemment pour connaitre par le détail les petites anecdoctes et la grande histoire de ces 6 jours aux Amériques!

La fatigue ne facilitant pas les choses, j'ai un peu de mal à savoir par quoi commencer. Disons simplement que comme beaucoup de français, nous avions avant de partir quelque préjugés tenaces. Ce voyage aura été l'occasion de revoir notre opinon. Pour résumer notre état d'esprit, disons que NEW YORK fait partie de ces grandes villes où nous pourrions vivre!

Il y règne une ambiance toute particulière. Certes la ville ressemble à une énorme fourmilière. Les gens courrent toujours et partout. Mais ils prennent le temps de s'arrêter, parfois spontanément, pour te renseigner, t'aider ou tout simplement te dire bonjour. Je ne parle même pas des dizaines de "congratulations" que j'ai eu en arborant ma belle médaille à la sortie de Central Park. Mais de cela, j'en reparlerai tout à l'heure!

NEW YORK est une ville où on se sent en sécurité! On comprend mieux alors le choc, pour la population, après les attentats du 11 septembre. La présence policière est bien évidemment impresionnante et elle explique en partie ce sentiment de sécurité, Mais la population de par son attention, sa solidarité et même sa prévenance y est pour beaucoup. Les New Yorkais nous ont fait aimer leur ville! Merci à eux.

Pour le reste c'est un autre monde!

Tout est énorme. L'architecture en premier lieu avec évidemment ses buldings et ses tours aux centaines de mètres de haut. La superficie de la ville ensuite avec ces quartiers qui s'étendent à ne plus finir, des avenues longues de plusieurs kilomètres et des rues à la pelle! La débauche de lumière et d'enseignes lumineuses, symboles de cette Amérique de la consommation. Et le plus drôle pour finir, c'est que même les tailles des fringues sont surdimensionnées! Oubliez vos tailles de réference. Au Etats Unis avec un seul tee-shirt en taille L on doit pouvoir en faire 3 ou 4 pour "les standard français". D'ailleurs tous mes achats y compris sur le village marathon on était des "S" dont certains sont même un peu grands!

AH je vois que certains d'entre vous viennent de sortir de leur léthargie en apercevant le mot "MARATHON". Alors allons-y en parlons en de cette course mythique. Là encore si je devais la résumer en un mot, je dirais... CATASTROPHIQUE!

Le temps parle de lui-même! Si on m'avait dit un jour que je mettrais 4h 39' 39" pour faire un marathon, j'aurais répondu.... RIEN. Car je penses que partout ailleurs j'aurais abandonner! Mais à NEW YORK on n'abandonne pas! Car ici, le Marathonnien est élevé au rang de super héros. Peu importe le temps du "commun des mortels", ce que l'on te demande après avoir courru, c'est si tu as terminé, et si tu as pris du plaisir! L'état d'esprit est totalement différent. L'exploit ne réside pas dans le temps que tu vas faire mais dans l'énergie que tu vas y mettre! Les spectateurs appaludissent tous les coureurs, jusqu'au dernier. Et ici ce n'est pas une formule. C'est la réalité. L'exploit du dernier a autant de valeur que ceux des premiers! 

Alors que s'est-il passé pour que d'un objetif avoué à 3h45, je termine dans un temps à peine digne d'un V3.

Et bien tout simplement je suis tombé dans le piège classique du touriste qui oublie que pour courir un marathon, il faut être frais et reposé!

Nous avons débarqué à NEW YORK mercredi soir et après une très courte nuit (réveil à 5h décalage horaire oblige) nous avons enchainé les visites de musées, les boutiques, les promenades dans les quartiers touristiques, marchant des kilomètres le long de Broadway ave, dans Central Park, ou trainant dans Chinatown et Little Italy. Des moments agréables surtout que le soleil resplendissait tous les jours, et que les filles ont accepté ce rythme avec beaucoup de courage, et qu'elles se sont parfaitement adaptées à cette "aventure". 

Jeudi et Vendredi: lever à 5h00, petit déj à 6h et début des hostilités dès 7h00 pour un retour à l'hôtel à la tombée de la nuit. Nous avons été victimes de notre enthousiasme et de notre soif de profiter de ce court séjour pour découvrir une ville, qui encore une fois nous à séduite.

Les premières courbatures sont apparues dès vendredi AM pour s'installer définitevement samedi matin. Ni le COMPEX ou le tube de FLECTOR n'auront réussit à enrayer le mécanisme. A la fatigue du voyage en lui-même, je venais de rajouter une fatigue musculaire que j'allais payer cash!

Même si samedi, nous avons baissé le rythme, il était trop tard. Je savais au fond de moi, sans oser l'avouer que l'épreuve serait au dessus de mes forces.

Malgré tout Dimanche matin en m'élançant du pont de VERRAZANO, j'avais le secret espoir de pouvoir tenir la distance en allant chercher au plus profond de mes ressources. Il ne me restait plus qu'a mettre en pratique la devise de NEW YORK: "ENJOY"!