Comme par hasard!
Le corps humain livre ses secrets petit à petit. Ainsi le XXIe siècle sera sans doute celui de l'avancée médicale. Lecture de l'ADN, transplantation d'organes et même de membres, interventions chirurgicales en tout genre, traitement des maladies, les avancées se succédent à un rythme effréné.
En ce qui concerne le cerveau, l'approche est plus délicate. les découvertes se font au compte goutte et les conclusions restent prudentes.
Les secrets et les vraies capacités de notre matière grises restent encore à découvrir.
En ce qui me concerne, je crois à la force de l'esprit sur le corps. Rien de mystique à cela je vous rassure.
Simplement je ne peux que constater que quand le cerveau tient les guides, le corps suit. Mais dès qu'il relâche un peu la pression, c'est fini!
Pendant six mois, toutes mes pensées étaient tournées vers un seul objectif. Arriver à courrir 42 kms.
Au delà des régles d'entrainement et de préparation en générale que cela peut supposer, je me suis aussi préparé psychologiquement. Conditionné serait le terme approprié.
J'ai passé cette période sans encombres. J'arrivais à gérer la fatigue. J'ai échappé à toutes les rhumes, et évidemment je n'ai connu aucune blessure. Il était tout simplement inconcevable qu'un quelconque paramètre extérieur ne vienne perturber ma préparation, et me prive de la récompense de tous ces éfforts.
Le résultat vous le connaissez!
Et puis comme par hasard, deux semaines après, alors que les longues séances ont laissées la place à de petites sorties et que le fractionné a été remplacé par des étirements, JE ME BLESSE!
Je ressens une vive douleur au niveau du tendon qui relie ma cuisse au molet, juste derrière le genou.
Je vais attendre quelques jours et me mettre au repos pour voir comment cette douleur évolue.
En résumé maintenant que la pression a disparue, tous les petits bobos que je m'interdisais d'avoir, ressurgissent.
Evidemment tout cela n'est pas bien grave!
Rester une semaine ou deux sans courrir n'a jamais fait mourir personne, et l'essentiel est ailleurs.
Mais tout de même que c'est bon d'avaler des kilomètres!
Pour éviter les blessures j'ai trouvé la solution. Me préparer pour mon prochain Marathon, celui du printemps. Ainsi l'esprit reprendra la main sur le coprs.
Seule la destination reste à définir. Une ville semble pourtant se distinguer et sortir du lot: LONDON
Mais avant cela, une échéance dimanche prochain attend nos deux forçats de la route.
Le défi pour eux sera de relier NICE à CANNES en 3H. Alors fini l'apéro! On oublie le champagne avec les associés, les dejeuners trop copieux en famille ou la petite bière avec les copains et on se concentre sur une alimentation riche et équilibrée.
A chaque fois c'est l'honneur des 9H qui est en jeu! Alors haut les coeurs et pensez déjà à votre nouveau temps de référence que je mettrai en ligne dès dimanche soir (n'oubliez pas de me faire suivre les photos).